telles que
vérifiant
.
x = 0:0.001:1;
f = inline('sin(2*x)-1 + x');
g1 = inline('1-sin(2*x)');
g2 = inline('1/2*(asin(1-x))');
h = inline('x');
plot(x, f(x), '--.b', x, g1(x), '-.b', x, g2(x), '--b', x, h(x),'b');
legend('f', 'y=1-sin(2x)', 'y=1/2*(Arcsin(1-x))', 'y=x');
grid on;
ylabel('y(x)');
xlabel('x');
.
On appelle ordre de convergence de la suite
le réel fini ou infini
défini par:
fixée à l'avance.
Un bon critère d'arrêt est le contrôle de l'incrément :
| -2 | 0 | 2 | |
| -2.125 | 0.25 | 1.875 | |
| -2.114975450 | 0.254098301 | 1.860978520 | |
| -2.114907545 | 0.254101688 | 1.860805877 | |
| -2.114907541 | 0.254101688 | 1.860805853 | |
| -2.114907541 | 0.254101688 | 1.860805853 | |
dans
et que
. On note
. C'est aussi vrai si
.
à
près, il suffit que
vérifie:
.
x = 0:0.001:1;
f = inline('exp(x)+3*sqrt(x)-2');
plot(x, f(x))
grid on;
ylabel('f(x)');
xlabel('x');
title('graphe de f');

à une tolérance
près,
il nous faut au plus 33 itérations. En effet, la suite
qui approche
vérifie
g = inline('exp(t) + 3*sqrt(t)-2');
Nit = 0;
epsilon = 1e-10;
borneinf = 0;
bornesup = 1;
pmilieu = (borneinf + bornesup)/2;
while and(g(pmilieu) ~= 0, (bornesup-borneinf) >= epsilon )
Nit = Nit+1;
if g(pmilieu)*g(borneinf) < 0
bornesup = pmilieu;
else
borneinf = pmilieu;
end
pmilieu = (borneinf + bornesup)/2;
end
pmilieu
g(pmilieu)
Nit - 1
n_theorique = 10*log(10)/log(2) - 1
sans aucune itération,
ce qui montre contrairement
à l'exemple précédent que la majoration du théorème ci-dessus
est parfois assez large.
est alors un point fixe de
. Approcher les zéros de
revient à approcher les points
fixes de
. Le choix de la fonction
est motivé par les exigences du
théorème de point fixe. En effet, elle doit être
contractante dans un voisinage
de
, ce qui revient à vérifier
que
sur ce voisinage.
Dans ce cas, on construit une suite
définie par:
dans
tel
que la suite
définie par :
.
tel que
tel que
;
tel que
et
sont nécessairement de part et d'autre de
:
ou
.
En effet, on a
est toujours entre deux termes successifs
de la suite
. On dit que
encadre
.
Par conséquent si
.
. Comme
est continue et que
est l'unique point fixe de
sur
.
x = -pi/2:0.0001:pi/2;
g = inline('sin(x)');
plot(x, g(x), '--', x, x, '-')
grid on;
ylabel('g(x)');
xlabel('x');
axis on;
title('graphe de g');

x = -1:0.0001:2;
g = inline('sinh(x)');
plot(x, g(x), '--', x, x, '-')
grid on;
ylabel('g(x)');
xlabel('x');
axis on;
title('graphe de g');

un point fixe de
.
est un point attractif. Si de plus
est
de classe
sur
et s'il existe
tel que
, pour tout
dans un voisinage
de
alors
d'après la formule de Taylor :
dans
tel que la suite itérée
définie par:
.
De plus, si
est assurée par le théorème de
convergence pour un point attractif. La formule de Taylor appliquée
à la fonction
au point
à l'ordre
donne: il existe un réel
dans
l'intervalle
tel que :
vérifiant
. En fixant la tolérance
on estime qu'on atteint la précision
dès qu'il existe
tel que:
. En effet:
. Soit la suite
définie par:
à
près.
. Il existe alors
entre
et
telle que:

d'une manière quadratique. Rappelons que
d'après le
théorème
, si
est une application
de
dans
,
on a les résultats suivants:
d'une manière au moins
quadratique (d'ordre supérieur ou égal à
). Or
dans
tel que la suite
définie
par
de manière au moins quadratique.
). On considère la droite
qui passe par le point
et qui a comme pente
. Elle a comme équation :
x = 0.1:.001:3;
x0 = 2;
x1 = 2*(1 - log(2));
plot(x, x.^-1 - 1 , '-b', x, -(1/x0)^2*(x - x0) + (1/x0 -1), '--b')
grid on;
ylabel('y');
xlabel('x');
title('Illustration de la methode de Newton');

.
vérifie
est une racine simple de
. La
question qu'on doit se poser maintenant est : que se passe-t-il quand
est une racine de
de multiplicité
? Si on garde
la même fonction
que précédemment, la méthode de Newton perd son
caractère de convergence quadratique. En effet, on peut écrire
.
, ce qui montre qu'elle est convergente.
Comme
et comme
est
continue,
converge vers l'unique point fixe
de
. On remarque de plus que
.
Donc
est convergente. Comme
et que
est
continue, on obtient que
converge vers
l'unique point fixe
de
.
.
vérifiant
et une fois fixée la tolérance
nous
cherchons le premier entier
vérifiant :
donné par le théorème des
accroissements finis. Par conséquent,
fixée.
de
par la méthode de Newton, on considère la suite
définie par :
l'unique solution de l'équation
. Alors
.
dans l'intervalle
.
Comme
et
, le réel
est l'abscisse de l'intersection de la
droite passant par
et
et vérifie
; de même,
et par récurrence on a
).
de la fonction
en utilisant la méthode de point fixe
suivante :
dans
et qu'il est unique.
une racine double de la fonction
:
est
seulement d'ordre~
.
.
pour la fonction
dans
et
qu'il est unique.
de la fonction
par une méthode de point fixe convenable.
En particulier on se donne deux méthodes de point fixe
où
les fonctions
et
sont définies comme :
de la
fonction
? Justifiez votre réponse.
de la fonction
avec une tolérance
.